Pourquoi les enfants mettent-ils des likes sur les réseaux sociaux ? Analyser les raisons cachées
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Aujourd’hui, les « j’aime » sur les réseaux sociaux sont comme un « salut » numérique ou un « je suis avec toi ». Même les enfants qui commencent tout juste à découvrir Internet apprennent rapidement à utiliser ce bouton. Mais pourquoi le font-ils ? Juste comme ça ? Par politesse ? Ou y a-t-il quelque chose de plus profond ?
Envie d’appartenir
Les enfants, surtout en âge scolaire, sont très sensibles à l’acceptation sociale. En mettant un « j’aime », l’enfant montre : « je suis avec toi, tu comptes pour moi ». C’est comme un message silencieux : « Je te vois. Tu es important pour moi. » Et bien sûr, ils attendent en retour une réaction similaire.
Soutien et peur d’être exclu
Quand tout le monde autour met des « j’aime », ne pas le faire peut sembler être une rupture des règles implicites de communication. C’est particulièrement vrai à l’adolescence, où il est essentiel de faire partie du groupe.
Une façon d’exprimer de l’empathie
Quand un ami vit quelque chose — maladie, chagrin, partage d’un moment personnel — l’enfant ne sait peut-être pas comment réagir. Mais un « j’aime » est un moyen rapide et sûr de dire : « Je suis là pour toi ». C’est comme des mots silencieux quand on ne sait pas quoi dire.
L’importance de sa propre « popularité »
Tôt ou tard, l’enfant commence à voir les « j’aime » comme une forme de validation — non seulement pour montrer du soutien, mais aussi pour en recevoir. En cliquant sur « j’aime », il ressent une petite satisfaction. Il peut en mettre partout, juste pour s’amuser ou par curiosité.
Curiosité et simple jeu
Pour les plus petits, les « j’aime » sont comme un bouton de jouet : on appuie dessus et ça fait plaisir. C’est comme un petit jeu — on clique, et c’est rigolo. Parfois, les enfants mettent des « j’aime » partout, juste pour voir ce qu’il se passe.
Un « j’aime » peut sembler anodin. Mais pour un enfant, cela peut signifier beaucoup : du soutien, le besoin d’être vu, l’envie d’être en phase avec ses amis. Il est important de ne pas juger, mais de comprendre. Ce qui compte, ce n’est pas de surveiller chaque « j’aime », mais de parler avec son enfant de ses émotions, de ses amitiés et de son expérience en ligne. Ainsi, les « j’aime » cessent d’être une source d’inquiétude et deviennent une partie normale de la communication.